Paiements électroniques - Nouveautés 1/07/22
08/08/2022
Les entreprises sont tenues, depuis le 1erjuillet 2022, de mettre en œuvre les moyens techniques nécessaires au paiement
électronique
Principes
Un café, une coupe de cheveux
chez le coiffeur, des fleurs sur le marché, ... tous ces achats doivent à présent
pouvoir être réglés par voie électronique.
Les personnes physiques et les
personnes morales qui sont en relation avec des consommateurs dans le cadre de
leur activité économique sont contraintes
de disposer d’un système de paiement électronique.
Les paiements effectués entre
professionnels ne sont cependant pas visés par la nouvelle réglementation.
La
mesure s’inscrit dans le cadre d’un plan d’action contre la fraude fiscale et
dans la possibilité d’offrir aux consommateurs le paiement via un système de
paiement électronique.
Cette
solution ne peut en aucun cas remplacer les paiements en espèces qui doivent
toujours être acceptés : elle vient les compléter.
Paiement électronique ?
Les
entreprises sont libres de choisir le moyen de paiement électronique qu’elles
souhaitent mettre à disposition de leur clientèle : terminaux de paiement fixes
ou portables, paiements sans contact par smartphone ou montre connectée
(smartwatch), paiement par virement bancaire,
etc.
Ne
sont toutefois pas considérés comme tels : la crypto-monnaie, les
titres-repas, les écochèques, les chèques-consommations.
Un seul moyen de paiement
électronique suffit et l’entreprise est libre de choisir celui qui lui convient
le mieux.
Qu’en est-il des frais supplémentaires que supporte
l’entreprise ?
Les
entreprises ne sont pas autorisées à facturer des coûts supplémentaires à leurs
clients si ceux-ci paient de manière électronique, ni à refuser les paiements
électroniques quel qu’en soit le montant.
Elles
peuvent toutefois proposer des moyens électroniques de paiement différents en
fonction du montant à régler, pour autant qu’elles en informent leurs clients
de manière visible (par des affiches p.ex.).
Sanctions ?
En cas de non-respect, la
sanction est de niveau 2, en application du Code de droit économique : une
amende pénale allant de 26 à 10.000 € (non indexés) est applicable.